Enfant qui fait un signe de vainqueur
Une meilleure orientation des familles
Depuis quelques temps, sur le littoral un frémissement se fait sentir sur la problématique de l’accompagnement des familles autour des troubles de l’apprentissage.
Il semble que tout cela commence à se structurer et il était temps, faisons donc un point pour tous sur les dernières avancées.
Tout d’abord, la Haute autorité de santé à synthétisé un parcours pour aider les familles à s’y retrouver lorsqu’on évoque un possible trouble chez leur enfant. Ce document devrait être donné dès qu’un professionnel de l’éducation ou de la santé repère des signes évocateurs, nous y travaillons. Il reprend les étapes à suivre du repérage aux bilans en passant par les dispositifs existants au niveau de l’éducation nationale.
Ensuite, un pôle ressources handicap a été créé pour écouter, accompagner, informer les familles pour les enfants de 0 à 18 ans et les professionnels. L’objectif de la structure est de faciliter et développer l’accueil d’enfants en situation de handicap (tout handicap) dans les structures ordinaires de la petite enfance et des loisirs.
Une plaquette retrace l’ensemble des missions et les coordonnées de l’animatrice du pôle ressources.
Un accompagnement sur le dépistage
Dès lors, il convient de distinguer la marche à suivre selon l’âge de l’enfant concerné. Si celui-ci a moins de 6 ans, il faut demander au médecin traitant une orientation vers la plateforme de coordination et d’orientation : le PCO. Une plaquette reprends l’ensemble des explications pour saisir le PCO.
Seulement, tous les troubles ne sont pas repérés avant 6 ans !
Si l’enfant a entre 6 et 12 ans patience ! L’état a pris en compte les remontées de terrain des professionnels de santé, des associations et des familles. Le PCO devrait élargir dans les prochains mois leur prise en charge aux moins de 12 ans.
Au delà de 12 ans, que dire, c’est comme avant, le parcours du combattant. La bonne nouvelle c’est que théoriquement cela ne devrait plus être le cas pour les prochaines générations…. Nous travaillons d’ailleurs actuellement sur le repérage pour les plus âgés. Si vous contactez la structure, celle-ci pourra malgré tout vous orienter vers le secteur privé.
De l’aide pour les enseignants
Côté familles, c’est donc bien mieux, mais qu’en est-il des enseignants, mal formés et qui ne savent pas toujours comment aiguiller les familles. Eh bien de ce côté là, ça bouge aussi !
L’ensemble de la communauté éducative et uniquement elle, peut désormais, saisir l’Équipe mobile d’Appui Médico-sociale à la Scolarisation (EMAS).
L’EMAS intervient notamment pour sensibiliser, former et informer les professionnels des établissements scolaires, conseiller et soutenir les établissements en cas de difficultés avec un élève.Une plaquette reprend l’ensemble de ses interventions.
Bien sûr l’EMAS ne se substitue pas aux différents dispositifs existants que sont le RASED, les enseignants ressources et référents, etc.
L’équipe éducative adresse une demande à l’EMAS par le biais d’une fiche de saisine.
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Pour conclure
On peut donc dire que cela commence à se structurer pour une meilleure prise en compte de nos « dys », comptez sur nous pour poursuivre nos efforts pour créer toujours plus de synergies entre les différents acteurs !
Dysférents.
